Le sexisme est un sujet de préoccupation dans le monde numérique. Et l’espace numérique n’est pas une annexe de la réalité matérielle, c’est parfois le principal, voire le seul espace public. Il semble évident que si nous ne prenons pas soin du numérique, pour nous affirmer ouvertement en tant que féministes, le numérique prendra soin de nous.
Il nous semble urgent de questionner l’impact d’internet et des nouvelles technologies numériques sur la formation des nouvelles générations de luttes féministes et comment les nouvelles technologies sont intégrées dans les modes d’organisation de la mobilisation et dans l’élargissement des répertoires d’action féministes.
De plus, quels sont les usages des technologies et des réseaux sociaux pour énoncer et dénoncer le harcèlement ainsi que les violences et les agressions sexuelles faites aux femmes? L’activisme du « mot-clic » contre les violences et la culture du viol, dans les différentes vagues de prises de parole locales et internationales, a-t-il ouvert de nouvelles stratégies féministes en ligne ?
Ce webinaire sera l’occasion de discuter de l’utilisation de certains outils numériques par les militantes féministes, ainsi que leurs limites, leurs défis et leurs conséquences.
Animation :
Danielle Coenga-Oliveira (UQAM – Université du Québec à Montréal)
Panélistes :
Priscilla Brito est titulaire d’une licence en sciences politiques (UnB) et d’un master en sociologie et anthropologie (UFRJ). Elle est chercheuse dans les domaines du genre et des mouvements sociaux au Brésil.
Lena A. Hübner, doctorante, UQÀM – Université du Québec à Montréal , CRICIS
Anne-Marie Pilote, doctorante en communication à l’UQAM et collaboratrice aux activités scientifiques de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains de la TÉLUQ.